ESSAI Mercedes Classe B 2019
Lignes épurées, épaulement élargis, et
avant abaissé, la Classe B affiche un caractère sportif tout en assumant son
image de monospace familial. Photo Henri DESVIGNES
Le monospace classe dynamique
Alors que les SUV sont à la mode, Mercedes
renouvelle son petit monospace familial avec un design plus dynamique et une
riche dotation en équipements de conduite et de confort
Par
rapport aux deux précédentes
générations, les dimensions
évoluent peu. L'empattement a été allongé de 3 cm à 2m 73
et les porte-à-faux courts raccourcis pour accentuer le caractère dynamique des
proportions. Du coup l’habitabilité de cette nouvelle
mouture augmente, notamment la garde au toit à
l’avant et à l’arrière ou l’espace aux coudes et aux épaules des rangées avant
et arrière. Bien entendu la Classe B conserve bien entendu sa position
d’assise surélevée (90 mm plus haut que dans une Classe A), plébiscitée par
les automobilistes actuels que ce soit avec les SUV ou les monospaces.
Allure sportive et révolution intérieure
Pour
ce qui est de la silhouette, les designers avaient pour
mission de démarquer visuellement la Nouvelle Classe B de l'univers des minivans.
La silhouette a
été fluidifiée avec un Cx imbattable de 0,24 et l’absence d’angles vifs ou
d’arêtes. La partie avant a été relativement
abaissée alors que les épaulements ont
été pour musclés souligner l'impression
générale résolument sportive. Il en va de même avec les phares avant effilés
dotés de série de projecteurs H7 très performants. A l'arrière, les blocs
optiques sont désormais en deux parties et les déflecteurs de toit et latéraux
noir brillant accentuent la sportivité du véhicule.
Dans l’habitacle, la nouvelle Classe B subit la révolution numérique et adopte tout
ce que Mercedes sait faire en la matière avec une dotation digne des segments
supérieurs. La zone délimitée devant le conducteur peut accueillir un écran
totalement indépendant disponible en trois versions : avec deux écrans de 7
pouces (17,78 cm), avec un écran de 10,25 (26 cm) et avec une variante
WIDESCREEN arborant deux écrans de 10,25 pouces. L’affichage tête haute est
proposé en option. L’écran central propose en option de voir les images d’une caméra
frontale, qui en « réalité augmentée. Bien entendu la
voiture dispose de tout l’attirail de conduite autonome niveau 2 avec assistant
de direction, alerte de franchissement de ligne actif, régulateur adaptatif
associé au GPS. Mais le « must » de l’équipement de cette Classe B
est sans conteste le système multimédia connecté MBUX dont toutes les versions livrées en
France sont équipées. Il se commande par l’expression « Hey,
Mercedes », qui déclenche l’intelligence artificielle de l’auto pour
configurer une destination sur le GPS, régler la température, appeler un numéro
de téléphone, sa voir quand faire la révision de la voiture, etc.
L’arrière, retravaillé notamment au
niveau des feux qui sont désormais en deux parties est doté d’un hayon
automatisé pouvant s’ouvrir sur un simple geste du pied. Photo Henri DESVIGNES
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Des motorisations « assez »
propres
En attendant l’arrivée
d’une version électrifiée (hybride), sous le capot on retrouve trois diesel et trois essence qui ont tous évolué en puissance
.L'offre diesel se compose du DCi
Renault 1.5 de 116 chevaux (180 D, 102 g/km CO2), du turbo Diesel 2.0 de 150
(200 D, 112 g/km CO2) et d’un nouveau 2.0 de 190 chevaux (220 D, 116 g/km CO2)
certifié Euro 6d, dont Mercedes affirme qu’ils
sont très propres et respectent déjà des normes d'émission qui n’entreront en
vigueur qu’à l’horizon 2020. Côté essence,
le catalogue nous propose des 4 cylindres
de 136 (B 180, 123 g/km CO2), 163 (B 200, 124 g/km CO2) et 224 chevaux (
B 250 4 Matic, 153 g/km CO2). Tous ces moteurs sont couplés à une boîte
automatique 7 (essence et 180 D) ou 8 rapports 200 D et 220 D ou manuelle pour
le 136 ch essence. Une transmission intégrale 4Matic est aussi proposée avec le
bloc 224 chevaux. Notre B 200 d'essai, avec ses 163 chevaux, en finition AMG,
nous a bien séduits par sa discrétion à bas régime et sa réactivité lorsqu'on
le sollicite. Dans ce dernier cas, la montée en puissance s'accompagne d'une
agréable sonorité qui s'accommode bien à une conduite dynamique. Que ce soit en
mode normal, éco ou sport, la boîte 7 s'adapte sans aucun problème. Cela ajouté
au système de conduite semi-autonome couplée au GPS et à la lecture des
panneaux de signalisation donne une auto idéale pour effectuer de long trajets
ou aller musarder sur les routes sinueuses en appréciant sa direction à la fois douce et précise ainsi que le
confort de sa suspension certes ferme mais très équilibrée qui gomme les effets
de roulis en virages. La consommation reste un peu élevée avec 8,5 l/100 km lors de notre essai mené à
une allure soutenue. Mais quel plaisir de conduite !
Tant que cela est encore possible, les inconditionnels du diesel préféreront sans aucun doute la version 180d dont les 116 chevaux sont suffisants au quotidien. Avec une consommation annoncée de 4,4 l/100 km selon Mercedes, il est exempté de malus écologique. Les prix s'échelonnent de 32 500 € à 49 350 € en essence et de 34 850 € à 47 450 € en diesel, notre modèle d'essai B 200 AMG Line étant, lui à 41 350 hors options (le pack d'assistance à la conduite pourtant fort appréciable se chiffrant à 1 850 €).
Henri DESVIGNES alias Emile FLEUET
Les Plus
Design réussi
Riche dotation en nouvelles technologies
Agrément de conduite
Les moins
Tarifs élevés pour la catégorie (mais c’est une Mercedes)
Volume de coffre limité hors option banquette arrière coulissante.
Fiche technique
- Longueur : 4,42 m
- Largeur : 1, 78 m
- Hauteur : 1,56 m
- Empattement : 2,73 m
- Volume du coffre : de 445 à 1 540 l
- Capacité du réservoir : 43 l
- Pneumatiques : 205/55 R17
- Moteurs : Essence 4 cylindres 1 332 cm3, 136 et 163 ch / Turbo Diesel 4 cylindres. Turbo 1 461 et 1 950 cm3 116, 150 et 180 ch
- Transmission : Traction
- Malus écologique : B 180 : 90 à 210 € ; B 200 :90 à 253 € ; B 180d : Neutre ; B 200d : 0 à 45 € ; B 220d : 0 à 45 €.
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