ESSAI MAZDA MX-5 SÉRIE SPÉCIALE 30ÈME ANNIVERSAIRE
Un roadster pur jus pour 30 ans de plaisir
Le MX-5, série spéciale 30ème
anniversaire célèbre le succès du roadster de Mazda vendu à plus d’un
million d’exemplaires en trois décennies et quatre générations. Un road
trip cheveux au vent sur la mythique route des Grandes s’imposait pour en
apprécier tous les bienfaits.
En 30 ans le Mazda MX-5 est devenu le symbole même de la
philosophie de Mazda et la représentation ultime du concept Jinba-ittai -
prônant l’osmose parfaite entre le conducteur et son véhicule - qui définit cet
emblématique roadster depuis le premier jour. Il est aussi devenu le roadster
le plus vendu au monde avec 1 055 000 exemplaires écoulés à ce
jour en quatre générations, dont plus de 14 590 en France. Une série
spéciale basée sur la quatrième génération a été fabriquée à 3 000
exemplaires numérotés en version roadster à capote ou coupé à toit rigide
rétractable, dont 200 pour la France livrés avec une montre Seiko avec gravage
dédié au dos du boîtier et surpiqûres orange sur le bracelet.
Orange survitaminé
Sur cette édition spéciale conçue sur la base du MX-5 184 ch
Pack Sport, ce qui se voit immédiatement c’est la couleur. Mazda a choisi de la
commercialiser uniquement en orange Racing, une couleur que l’on retrouve un
peu partout sur et dans l’auto : étriers de frein, tableau de bord,
garnissages de portes, sièges et levier de vitesses et qui lui donne une
indéniable personnalité. Pour les puristes il faut savoir que cet orange Racing
découle d’un jaune qui habillait une MX-5 Club Racer exposé comme « show
car » à Chicago en 1989 lors de la présentation de la première génération.
Pour le reste, on retrouve toutes les qualités de la quatrième génération du
MX-5, la plus aboutie, avec son quatre cylindres atmosphérique 2.0 184 ch,
son autobloquant en série et le Pack Sport comprenant sièges sport,
suspension Bilstein et barre anti-rapprochement. Ainsi qu’un système audio Bose
avec neuf haut-parleurs équipé de l’Apple CarPlay et Androïd Auto.
Facile et agréable à conduire
Le châssis propulsion est un régal. On place la voiture aux
freins exactement où on le veut dans les virages, on sent la route. Bref on vit
la route avec ce roadster qui nous fait sourire à chaque virage ou épingle à
cheveux qu’on enroule les après les autres dans les cols savoyards avec une
aisance remarquable. Le 2.0 se montre vigoureux et demande à monter dans les
tours pour en tirer le meilleur. Très souple à bas régime, délivre toute sa
puissance au-delà de 4 000 tr/min et jusqu’à 7 000 tr/min Son couple
de 250 Nm suffit à emmener avec souplesse son poids plume de 1 045 kg
sans faire s’envoler la consommation et à faire le 0 à 100 km/h en 6,5
secondes. Lors de notre parcours très montagneux mené à bonne allure nous
n’avons consommé que 8 l/100 km, ce qui est très satisfaisant et nous
laisse croire qu’en conditions normales, un 6,5 1/100 km est tout à fait
envisageable.
Le châssis, avec un moteur en position centrale avant et la puissance transmise aux roues arrière autorise belles glisses en sous-virage. Tout est naturel et facilement contrôlable. La direction directe et très précise participe aux émotions ressenties. Il faut dire que le différentiel à glissement limité assure la sécurité en finesse et que tout semble facilement contrôlable. on peut se permettre de faire danser le MX-5 sur l’asphalte au gré de nos envies de sensations sans vraiment se faire peur.
Seul petit reproche, le freinage facile à doser avec l’apport des étriers Brembo à l'avant et Nissin à l'arrière qui le rendent plus mordant, a eu tendance à perdre de son endurance après les nombreuses sollicitations que nous lui avons fait subir dans les descentes des cols. Mais rien de bien grave, il suffit de le savoir!
Le châssis, avec un moteur en position centrale avant et la puissance transmise aux roues arrière autorise belles glisses en sous-virage. Tout est naturel et facilement contrôlable. La direction directe et très précise participe aux émotions ressenties. Il faut dire que le différentiel à glissement limité assure la sécurité en finesse et que tout semble facilement contrôlable. on peut se permettre de faire danser le MX-5 sur l’asphalte au gré de nos envies de sensations sans vraiment se faire peur.
Seul petit reproche, le freinage facile à doser avec l’apport des étriers Brembo à l'avant et Nissin à l'arrière qui le rendent plus mordant, a eu tendance à perdre de son endurance après les nombreuses sollicitations que nous lui avons fait subir dans les descentes des cols. Mais rien de bien grave, il suffit de le savoir!
Bien-être au
volant
Cela d’autant plus qu’au volant du MX-5, et c’est cela qui
est magique avec cette auto, pas besoin de rouler vite pour ressentir des
émotions et avoir des sensations. Dès que c’est possible, il ne faut pas
hésiter à décapoter. Avec les vitres remontées, on est surpris de la
quasi-absence de remous dans l’habitacle.et le système de ventilation chauffage
est très efficace. Le déploiement de la capote est d’une simplicité
déconcertante et plus rapide que n’importe quel système électrique. Avec
le ciel pour toiture, dans une position parfaitement alignée derrière le volant
et la planche de bord épurée mais complète, les jambes allongées et le dos
droit bien calé dans des sièges fermes mais confortables, c’est un bonheur de
manier le petit levier de vitesses aux débattements ultracourts pour accélérer
et enfiler les virages les uns derrière les autres. À une époque où les
voitures sont de plus en plus aseptisées, ça fait du bien ! Un petit
regret cependant pour le passager qui lui, du fait du placement du moteur en
position centrale avant ne bénéficie pas d’autant d’espace pour les jambes que
le conducteur. Mais là aussi, cela reste du domaine du supportable.
Affichée à 35 500 € en version cabriolet et 38 000 € en RF (plus un malus de 2 453 euros), la 30e Anniversaire est plus chère de 1 500 € par rapport à une MX-5 184 ch Pack Sport « standard ». Cela est cher pour s’offrir des équipements exclusifs et des petits raffinements stylistiques et techniques qui distinguent cette série spéciale, mais c’est déjà un collector.
Henri DESVIGNES
Affichée à 35 500 € en version cabriolet et 38 000 € en RF (plus un malus de 2 453 euros), la 30e Anniversaire est plus chère de 1 500 € par rapport à une MX-5 184 ch Pack Sport « standard ». Cela est cher pour s’offrir des équipements exclusifs et des petits raffinements stylistiques et techniques qui distinguent cette série spéciale, mais c’est déjà un collector.
Henri DESVIGNES
Les Plus
- Comportement dynamique ...
- Moteur vigoureux et économe
- Boîte de vitesses quasi parfaite.
Les moins
- Espace aux jambes passager restreint
- Tarifs élevés pour cette série limitée
- Une seule couleur disponible
La fiche technique
Poids mini à vide (capote/toit rigide retractable) :
1045 kg / 1087 kg
Longueur : 3,92 mètres
Largeur : 1,74 mètre
Hauteur : 1,23 mètre
Type d’entraînement : Propulsion
Transmission : Manuelle à 6 rapports
Moteur : 2.0L SKYACTIV-G (avec i-ELOOP) en position
centrale avant
Puissance maxi - kW (ch) : 135 (184)
Couple maxi –
Nm : 205
Régime moteur - tr/min : 7 500
Vitesse maxi (km/h) : 219
0 à 100 km/h (s) : 6,5
Consommation (l/100 km) : 6,9
Rejets CO2
(g/km) 156
Malus :
2453 €
Volume de coffre : 130 litres
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