ESSAI BMW X2

ESSAI BMW X2

Un sportif familial

Avec un profil qui touche à l’esprit du coupé, le X2 reste toutefois un SUV à la fois familial et sportif.

Sixième modèle de la famille X, le X2 joue la carte sportive et du design qui va avec sans oublier d’assumer ses gènes de SUV familial compact.

Dans la famille X, le 1 a des soucis à se faire. La BMW la plus vendue dans le monde va devoir partager le succès avec son nouveau frère le X2 avec lequel il partage sa plateforme
et ses motorisations . Mais la filiation s’arrête là puisque tout le reste est différent, que ce soit dans la forme que dans l’esprit.
De par ses proportions d’abord et son design ensuite, sans oublier ses caractéristiques routières enfin. La caisse raccourcie de près de 90 mm (4,36 m) et surtout surbaissée de 72 mm tente le mariage des codes du SUV avec ceux du coupé. Jouant une partition plus sportive, les lignes du X2 sont moins marquées que sur les autres SUV de la marque, plus proche de la berline. À l’avant, plus ramassé, le ton est donné par la  célèbre calandre qui se retourne pour s’évaser vers le bas alors que les blocs phares s’étirent vers le haut comme pour impulser une grosse dose de dynamisme à l’ensemble. Le profil, lui, s’étire en descendant vers le coffre à la manière d’un coupé et le hayon arrière est même enrichi d’un becquet qui termine agréablement la ligne du toit.
Sur la version M Sport X le bas de caisse et les passages de roues sont garnis d’une bordure plastique grise qui complète l’effet SUV racé. Plus bas et court que le X1, le X2 dispose d’un coffre limité à 470 litres, mais conserve une bonne habitabilité grâce à des sièges positionnés 21 mm plus bas à l’avant et 10 mm à l’arrière que dans le X1, alors que la garde au sol reste la même. Côté modularité, les dossiers de la banquette arrière peuvent s’incliner jusqu’à offrir un plan de chargement qui porte la capacité de chargement à 1 355 litres.
Pour l’ambiance intérieure d’excellente facture avec des matériaux agréables à l’oeil et au toucher, selon les versions et les finitions, le X2 propose une sellerie en maille tissée ou mixte suédine/maille et des inserts décoratifs imitation aluminium ou carbone. Pour le reste, le tableau de bord revêtu cuir ressemble beaucoup à celui du X1 dont il est très inspiré mais est rehaussé de surpiqûres. Il est agrémenté d’un nouvel affichage digital de l’instrumentation.
L’insonorisation parfaite permet de profiter à plein de l’excellent système audio. Bien entendu, le X2 dispose de tout l’attirail dit de connectibilité : recharge sans fil par induction, la préparation Apple Car Play (les autres apprécieront), le hotspot wi-fi, la navigation multimédia professional avec écran tactile 8,8’’, l’affichage tête haute HUD et les services d’appel d’urgence intelligent Connected Drive. Seul bémol, et encore puisque la caméra de recul est là pour les manoeuvres, le dessin de la lunette arrière gêne la visibilité vers l’arrière.
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Un châssis spécifique
pour une efficacité
de berline sportive

Avec sa propre personnalité orientée plus « sport » que « baroudeur », le X2 doit ses caractéristiques routières à son châssis spécifique dont  les points forts sont un centre de gravité abaissé, une barre antiroulis de plus grand diamètre et un léger carrossage négatif et un tarage dessuspensions plus fermes. Résultat : au volant on a bien l’impression d’être assis en position relevée comme dans un SUV, mais dès que l’on met les gaz et que la route se met à sinuer, on a cette super-impression de conduire une berline sportive. Le X2 colle à la chaussée et se joue des virages avec maestria.
Sur les versions Sport / M Sport X la Suspension DirectDrive (-10 mm) de série améliore encore les liaisons u sol, scotchant littéralement la voiture au bitume et permettant ainsi de tirer le maximum des motorisations. Et cela d’autant plus que la nouvelle direction M Sport permet de prendre les trajectoires « au cordeau ». Et pourtant tout cela se fait dans un confort feutré et rassurant appelant à l’insouciance. Heureusement l’affichage tête haute est là pour rappeler en permanence où vous en êtes par rapport aux vitesses autorisées.
Les versions essence sDrive sont associées de série ou en option à la boîte à double embrayage à 7 rapports.
Pour les diesels (18d, 20d et 25d), la transmission automatique est une Aisin à 8 rapports. Des modèles mis à notre disposition, c’est le BMW X2 xDrive20i 190 chevaux (41 700 € en version Première) que nous avons préféré. Couplé à une transmission intégrale (+ 2 000 €) qui permet de conserver toute la  motricité nécessaire sur route humide, il est parfait pour tirer pleinement parti du châssis tout en conservant un agrément d’utilisation de haut niveau sans se montrer trop gourmand avec une consommation moyenne tournant autour des 8 litres aux 100 km. Les gros  rouleurs lui préféreront le diesel 2 litres 190 ch (dès 43.600 €) très homogène mais beaucoup moins charmeur.

HENRI DESVIGNES pour L'UNION/L'ARDENNAIS 


LES PRIX, LA GAMME
La famille X2 se décline en quatre
niveaux de finition: Premiere, Lounge
(+1 450 €) M Sport et M SportX
(+8 150 €) et Business design
destinée aux entreprises.
En essence le sDrive18i 140 ch
débute à 32 450 €. Ensuite vient le
sDrive20i 192 ch à 39 700 €, puis le
xDrive20i 192 ch à 41 700€.
En diesel la gamme débute avec
le sDrive18d 150 ch à 36 250 €, suivi
du xDrive18d 150 ch à 38 300 €, et
du xDrive20d 190 ch à 43 600 € puis
du xDrive25d 231 ch à 46 000 €.
La version Business design
débute en essence à 36 190 €
et à 39 990 € en diesel.

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